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Comment se porte le marché immobilier à Dijon en 2025 ?

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En 2025, le marché immobilier de Dijon évolue dans un contexte national tendu, marqué par la fin de certains dispositifs de défiscalisation et un ralentissement de l’activité dans plusieurs grandes villes. Pourtant, la capitale de la Bourgogne affiche une stabilité des prix et une demande toujours soutenue. Cette apparente solidité masque cependant des écarts importants selon les types de biens et les quartiers. Tour d’horizon du marché immobilier à Dijon.

Une croissance modérée des prix, mais constatée selon les biens

En avril 2025, le prix médian au mètre carré à Dijon atteint 2 983 €, soit une légère hausse de 1 % sur un an, mais un bond significatif de 30 % en cinq ans selon Le Figaro. Cette hausse s’avère toutefois inégale selon la typologie des biens. Les appartements affichent un prix médian de 2 999 €/m², en progression de 2 %, tandis que les maisons enregistrent une baisse de -5 %, à 2 914 €/m². Le segment du neuf n’échappe pas à cette tendance, avec un recul de 3 % du prix médian, désormais établi à 3 559 €/m².

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Cette inflexion dans le neuf s’explique notamment par une offre plus abondante et des efforts commerciaux renforcés de la part des promoteurs pour fluidifier les ventes. Les promoteurs multiplient les offres de lancement, les remises sur les frais de notaire et les prêts aidés pour compenser la frilosité des acheteurs dans un contexte post-Pinel.

Des écarts de prix marqués entre centre-ville et quartiers en mutation

À Dijon, le prix au mètre carré varie considérablement d’un quartier à l’autre, traduisant les écarts de notoriété, de desserte et de cadre de vie. Le centre-ville reste le secteur le plus valorisé, avec 3 128 €/m² pour les appartements et jusqu’à 3 567 €/m² pour les maisons. Le quartier Montchapet, quartier huppé de la ville atteint en moyenne 2 827€/m².

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À l’opposé, Fontaine d’Ouche, en pleine transformation urbaine, demeure accessible à 1 204 €/m², représentant une opportunité pour les investisseurs anticipant une revalorisation à moyen terme. Le quartier des Gresilles, avec des prix autour de 2 114 €/m², bénéficie d’une popularité croissante, notamment auprès des jeunes actifs.

Une demande locative portée par les étudiants et les transports

Ville étudiante avec près de 35 000 étudiants et un nombre qui a augmenté de 10 % en dix ans selon ce site, la commune s’impose comme une place forte de la location étudiante en Bourgogne-Franche-Comté. Studios et T1 sont particulièrement convoités, avec des loyers oscillant entre 13 et 19 €/m², selon les secteurs.

Ce segment est également dopé par la présence de pôles universitaires majeurs (Université de Bourgogne, AgroSup Dijon, Burgundy School of Business…) et par l’amélioration des transports, avec le projet d’extension du tramway Divia et la création de liaisons inter-quartiers, permettant de renforcer l’accessibilité de certains quartiers autrefois délaissés.

De nouveaux quartiers porteurs

Dijon s’appuie sur son patrimoine architectural, son offre culturelle et son dynamisme économique pour séduire une population mixte : primo-accédants, cadres en mobilité ou retraités en quête d’un cadre de vie apaisé.

La Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, aménagée sur le site de l’ancien hôpital général, a été inaugurée en 2022. Ce nouvel écoquartier de 3,5 hectares, mêlant espaces résidentiels, commerces, musée et pôles de formation, incarne la capacité de Dijon à valoriser son identité patrimoniale tout enintégrant les enjeux de la ville de demain.

Quels sont les dispositifs pour investir à Dijon en 2025 ?

Avec la disparition du dispositif Pinel au 1er janvier 2025, les investisseurs doivent se tourner vers d’autres leviers fiscaux. La loi Malraux, particulièrement adaptée au centre historique dijonnais, classé en secteur sauvegardé. Elle permet une réduction d’impôt jusqu’à 30 % des travaux de restauration, dans la limite de 400 000 € sur quatre ans, encourageant ainsi la rénovation du bâti ancien.

Autre levier efficace : le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Adapté aux locations meublées étudiantes ou temporaires, ce régime permet d’amortir la valeur du bien et du mobilier, réduisant significativement la base imposable pendant plusieurs années.

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